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laissez moi tranquille

laissez moi tranquille
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laissez moi tranquille
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11 février 2006

allez, hop, j'me tire, je laisse laissez moi

allez, hop, j'me tire, je laisse laissez moi tranquille ici, je vais autre part, je change d'air, j'arrete, stop, fini, goude baille.

si vous voulez l'adresse de mon nouveau blog envoyez moi un mail, sinon, ben, au revoir.

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10 février 2006

arrêtez. arrêtez de raconter des horreurs et de

arrêtez. arrêtez de raconter des horreurs et de vous régaler. arrêtez de prendre cette voix faussement triste, je suis sure que vous avez tous des yeux de déments. arrêtez parce que ca me donne envie de gerber le poisson que j'ai mangé avec vous. arrêtez de boire, allez, je suis en haut et j'entends tout, vous feriez mieux de vous taire.
maman, arrête de me regarder avec ces yeux là, ils me rappellent la plante pleine de poux et tes yeux pleins de folies.
non, c'est pas vrai.
si, c'est vrai, bordel.

je veux pas savoir si c'est vrai ou pas.

- - -

la ricoré au lait du week end qui arrive pas à passer dans le ventre, la cigarette devant le miroire, une chambre dans un bordel inimaginable et des bruits de pas en haut.
le carrelage de la cuisine et le bruit du micro-ondes. attendre le nez dans l'echarpe avec le bruit horrible de l'horloge qui lance ses tics et ses tacs en plein dans ma tête. c'est sans doute le malaise palpable du vendredi soir, ou peut-être autre chose.
le fait est que je sais pas si je vais continuer ici, en fait je crois que j'en suis sure, j'ai besoin de pouvoir vider mon coeur pour de vrai, et puis c'est naze.

alors je vais certainement m'allonger et lire et puis regretter, certainement, mais puisque je vais m'en aller, c'est pas bien grave.
et puisque je me fous de dire n'importe quoi c'est pas bien grave.
et puisque j'en ai marre d'etre assise sur cette foutue chaise c'est pas bien grave.
puisque mon cahier est dans mon sac, de toutes façon, de toutes façons c'est pas bien grave.

3 février 2006

troisieme jour de février, matin

radiateur
un bout de mon radiateur parce que n'empeche c'est vraiment mon pote

troisieme jour de fevrier, dix heures et quelques
il faut s'assoir, il faut s'accouder sur du gris. des mots qui s'inscrivent d'eux même, des gens qui trébuchent dessus. une personne se tenant debout et des regards jetés sur elle. découvrir le plaisir de comprendre ce que l'on n'a jamais cherché à comprendre.
et puis devoir se cacher. une tension palpable, une "ambiance electrique", qu'elle leur dit.

troisieme jour de février deux heures plus tard
devoir se forcer à échanger des mots que l'on n'a ni envie d'entendre, ni envie de prononcer. attendre que le temps passe.
hypocrisie.
ca ne me fait pas rire, c'est parce que je comprends pas ce que tu dis. ta langue est inconnue à la mienne et j'en ai depuis longtemps abandonné l'apprentissage. c'est dommage je l'aime bien. mais le train est parti trop loin pour que je puisse le rattraper, et je ne sais rien rattraper.
je ne désire pas communiquer avec toi, jeune femme, laisse moi dans mes divaguations.
'fin 'fin 'fin
"se lancer, comment dire ?"
les couleurs sont sombres, le vert est sombre, le gris est sombre, ici. la fenêtre est claire. le blanc y est clair, le bleu y est clair, le vert est éclatant. et le verre est impeccable.

danser dans le noir, danser, danser, tourner dans un sens, dans l'autre, suivre les coups, fermer les yeux, toucher le plafond en laine de verre et danser, s'agiter dans tous les sens, personne ne me voie. il joue, elle joue, elle imagine, je danse. pendant trés longtemps. j'ai peur. je combat ma peur en dansant, je m'ouvre, au fond de cette cave, dans cette pièce toute petite au plafond bas, lumière éteinte et noir total. personne ne me voie. alors je danse.
puis on rallume la lumière, on monte les escaliers et on oublie.
pas en fait.
'fin

29 janvier 2006

je crois qu'il faut que je me remette à illustrer

train1

je crois qu'il faut que je me remette à illustrer mes propos. mais c'est difficile lorsque l'on a un appareil photo défaillant, et un cable usb caché quelque part on ne sait pas où.
j'ressort une vieille photo, pour qu'il y ait du soleil sur mon blog, au moins, même s'il s'agit d'un soleil d'hiver glacé, au moins qu'il ne pleuve pas des trombes d'eau et des cordes et des gouttes de plus en plus grosses qui font plein de "clap" "clop" et autres "cloup" sur le toit de dehors.
je ferme le store et je m'endors avec le bruit d'une tempete en bande son. je fais quelques rêves flous, dont un qui m'angoisse terriblement, au reveil je m'en souviens, au reveil je ne le note pas, parce qu'au reveil je veux déjà l'oublier.
du soleil sur une voie ferrée, la même que je vais voir demain matin, sauf qu'elle sera sous une pluie battante. cacher sa tête avec une capuche et avancer en se baissant. patoger.

alors que moi j'aimerais bien pouvoir y chanter sous la pluie, pouvoir y danser sous la pluie, pouvoir y courir sous la pluie, pouvoir y tourner et sauter dans les grandes flaques.
mais je crois que demain j'aurai ni l'envie ni le temps ni l'occasion ni rien.

alors je vais me contenter d'un soleil fictif.

passer une journée enfermée, à regarder cette même pluie tomber, à avoir froid aux pieds et à monter le radiateur.
à griffonner et à jeter le cahier à travers la piece.
à gratouiller et à jeter la guitare à travers la piece.
à pianoter et à jeter le piano à travers la piece. à être bonne à rien. rien du tout.

mais tout passe, un reveil qui sonne, un sac à faire, un billet à acheter, un train à prendre, des endroits où aller, plusieurs, variés, y aller, bien sûr, parce qu'il faut.

28 janvier 2006

j'ai mal à une dent, dehors il fait un temps

j'ai mal à une dent, dehors il fait un temps épouvantable, et puis la nuit commence à tomber alors que j'ai l'impression que ça fait deux minutes que je me suis levé.
ça fait bizarre de voir le paysage que l'on a l'habitude de voir tous les samedi à la même heure recouvert de neige, les arbres recouverts de neige, des champs recouverts de neige, une étendue de toit recouverte de neige. ça faisait longtemps, mais bon. la neige c'est beau, mais c'est froid, humide, ça fait glisser quand tu marches dessus, ça mouille les kickers© et ca te trempe les orteils.



se doucher sans grand enthousiasme, s'habiller sans réflechir, sans réfléchir qu'il fait froid, trés trés froid dehors, et que si tu dois marcher pendant longtemps tu vas mourir. un jean, un pull, j'm'en fous toutes façon j'vais pas rester dans l'froid longtemps.
tu parles.

se retrouver entre un piano et une femme qui te racontes qu'il faut "passer le pouce plus vite que ça". une maison rangée jusque dans les moindres détails. pas une seule poussière sur le bois noir verni. sinon elle s'empresse de le nettoyer. j'aime pas ça.
"enleve tes chaussures à cause de la neige"
j'aime pas ça, ça fout mal à l'aise, tu sais pas où te foutre, t'as toujours peur de renverser ou de salir un truc.
si elle voyait le bordel de ma chambre.

encore et toujours envie de rentrer chez moi, de m'enfermer, de m'isoler, de me plonger dans la solitude habituelle du week end.

mais marcher, marcher, entrer ici, en ressortir, tourner, descendre les escaliers plein d'eau, claquer la portiere, ranger les sacs à l'arriere.

et puis rentrer chez soi.

voila que le jour s'acheve déjà.

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28 janvier 2006

atterrissage

c'est vraiment dommage. de devoir partir, là, comme ça, de laisser derrière soi un blog tout écorché, tout détruit, un blog auquel on tenait, et puis de recommencer.

alors je recommence, autrepart, je recommence et je continue, et puis on verra bien.

j'ai sommeil, je vais aller me coucher. il est tard et ce lit m'appelle, et j'ai envie de me glisser dedans, de lire, de fumer peut-être un peu, et puis d'éteindre la lumière. de dormir, de rêver. clore cette journée en fermant les yeux et en créant dans ma tête un mélange de pensées multiples qui deviendront de plus en plus absurdes et qui finiront par se transformer en longs rêve étranges qui me marqueront plus ou moins. oui, j'ai trés envie de faire ça, là. d'mettre le reveil parce que cour de piano, demain, le cour de piano qui va me forcer à me reveiller, m'habiller et bouger. c'est pas plus mal. vaut mieux ça que d'être bloqué sur l'option "loque en pyjama" toute la journée.

mais ne pensons pas à demain, pensons à ce soir, aux draps qui nous attendent, et soyons dans l'optique nuit.

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